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École

Le numérique durable avec les étudiants de l’École Supérieure du Digital

L’École Supérieure du Digital de Toulouse a accueilli un séminaire sur le numérique durable. Et ce pendant une semaine au mois de mars. Ce séminaire était animé par l’agence Rose primaire (conseil en communication et numérique responsable) et Nicolas Arduin (Designer et développeur web et intervenant à l’ESD). Les étudiants en Mastère 2 Expert en stratégies digitales ont ainsi pu être formés aux enjeux d’un numérique plus durable.

Déroulé du séminaire

Sur une durée de 5 jours, ce séminaire s’est articulé autour de 5 principaux temps forts, avec un exercice en fil rouge : la production par les étudiants d’un livre blanc au format HTML.

Les temps forts de ce séminaire : 

  • Prendre conscience des impacts environnementaux du numérique et j’agis
  • Prendre conscience des impacts sociaux et sociétaux du numérique (responsabilité sociale) et j’agis !
  • Produire des contenus responsables
  • Piloter un projet de service numérique responsable
  • Mesurer mon action

Le temps fort n°5 a également été l’occasion pour nos étudiants de présenter leurs livres blancs réalisé durant la semaine.

 

Les critères de notation

Outre le fait de sensibiliser les futurs professionnels du digital aux enjeux du numérique, ce séminaire permet également de montrer que les impacts du numérique, en plus d’être environnementaux, peuvent aussi être sociaux et sociétaux.

Ainsi, pour la notation du travail réalisé par les étudiants, 5 critères principaux sont pris en compte par les intervenants :

  • la cohérence entre les objectifs et le cahier des charges
  • la cohérence des solutions proposées
  • la pertinence de la stratégie de communication digitale responsable
  • la qualité des contenus du livre blanc
  • et la qualité du dossier écrit, de la présentation orale et de la landing page

 

L’exemple d’un livre blanc durant le séminaire

 

Parmi les groupes qui ont participé à cette semaine de séminaire, Lola Crivelle, Morgane Vallier, Mélanie Blin et Camille Perez se sont démarquées par la qualité de leur rendu. En effet, leur livre blanc « Engagement en faveur d’un numérique {plus} responsable, abordait les différents aspects nécessaires à un numérique responsable : de l’impact du numérique sur notre environnement aux solutions pouvant être mises en place pour limiter cet impact. Les étudiantes ont choisi pour leur mise en situation, de représenter l’école. Le leitmotiv du groupe : « Fait est mieux que parfait ! Mettons-nous ensemble en mouvement ».

Après avoir montré combien de fois le numérique pouvait être énergivore, les étudiantes ont dressé le bilan de son impact social et sociétal. Ainsi, elles ont souligné que le numérique pouvait être source d’inégalités et de discrimination. Il peut également agir sur la santé mentale, notamment à travers le cyber harcèlement. Pour un numérique plus responsable passant aussi par l’inclusion et notamment l’accessibilité des outils mis à disposition des uns et des autres, le groupe a proposé des actions, notamment en s’aidant du RGAA, un site du gouvernement visant à rendre les sites et services numériques accessibles à tous.

Le groupe a également souligné les nombreuses initiatives engagées auxquelles prend part l’ESD, ou mises en place par l’école : le positionnement sur des projets responsables comme le séminaire green design, les partenariats avec des intervenants et des organisations à impact (Rose Primaire par exemple), le fait de travailler dans des lieux solidaires et engagés comme La Mêlée, les Halles de la transition, La Cité

 

Pour aller plus loin, les étudiantes ont également imaginé de nouvelles actions collectives :

  • Se rapprocher d’un collectif d’organisations engagées pour faire avancer l’impact du numérique
  • Créer un groupe de réflexion pour ouvrir le débat et faire avancer les connaissances et pratiques de l’école. L’encouragement de la compréhension des enjeux émergents, la diffusion des meilleures pratiques. Mais également la promotion de solutions innovantes ont également été proposés par le groupe.

Les propositions de solution pour un numérique plus durable pouvant être enrichies, chacun est invité à apporter sa pierre à l’édifice en proposant des solutions.