École
Alberto Garcia, UX Lead Designer Indépendant, ESD Promo 2016
Alberto Garcia est diplômé de la promotion 2016 du Mastère Expert en Stratégies Digitales de l’ESD Paris. Passionné par l’univers UX dès son plus jeune âge sans même le savoir, Alberto en a finalement fait son métier. Retour sur son parcours.
Alberto, peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
J’ai débuté dans le design de sites web en 2001, à tout juste 12 ans. Mes premiers clients étaient des associations, des groupes de musiques et des PME.
Après une année de Sciences Politiques à Barcelone, j’ai fait le choix de m’orienter vers une Licence de Publicité à Alicante. À cause de la crise économique de 2008 et d’un manque d’opportunités, je me suis dirigé vers un programme Erasmus à Paris. C’est après cette année là que j’ai commencé à l’ESD en Mastère Expert en Stratégies Digitales, en alternance chez merciGustave! (marque de produits déco/touristiques haut-de-gamme) où je m’occupais du design produit.
Pour ma 2ème année d’alternance, j’ai été embauché en tant que chef de projet digital à la Direction de la Communication et de la Marque de l’AFP.
Une fois diplômé, j’ai travaillé pendant 2 ans pour le Crédit Agricole en tant que Lead UX Designer. Puis j’ai continué ma carrière chez UX-Republic pendant près de 2 ans où j’ai travaillé pour de grands comptes comme Nexity et Essilor. Aujourd’hui, j’occupe le poste de DesignOps au sein de JCDecaux.
Le métier d’UX Lead Designer, concrètement c’est quoi ?
Disons que les projets digitaux sont comparables à ceux dans le secteur du bâtiment : des personnes dénichent les besoins des usagers/utilisateurs afin de concevoir des structures (l’architecte qui dessine les plans VS l’UX designer dans le monde digital), et d’autres vont bâtir la solution.
Pour ma part, je distribue les efforts de conception selon les budgets et les besoins des projets et je m’assure que toutes les personnes impliquées dans la construction des bâtiments respectent bien les normes et standards de l’industrie.
Pour plus de précisions, quelles sont tes missions ?
Lorsque je participe à un projet digital, disons que j’utilise la méthode d’UX design classique :
- Recherche : accompagner les PO dans la compréhension des besoins utilisateur
- Définition et cadrage : mettre en exergue les pain points, les traduire en user stories, les prioriser et les planifier
- Idéation : trouver des solutions adaptées et choisir la meilleure d’entre elles
- Prototypage : matérialiser la solution
- Test : m’assurer de sa validité auprès des utilisateurs
Sinon, aujourd’hui je travaille sur la mise en place de processus de design centré utilisateur au sein des équipes agiles de JCDecaux avec lesquelles je construis aussi un Design System. Le tout est encadré de cérémonies Scrum.
Que peux-tu nous dire de ton expérience à l’ESD ?
Il est très important d’être autodidacte ! Quand j’ai débuté dans le web au début des années 2000, il n’y avait pas tous ces sites tels que OpenClassrooms. Aujourd’hui, on a la chance de pouvoir se former depuis chez soi sur une multitude de sujets et il faut en profiter.
Ensuite, l’alternance m’a permis d’avoir un pied dans le travail très tôt. Le fait de se trouver situé dans le milieu professionnel m’a permis de connaître davantage tous les points urgents, sur lesquels je devais travailler.
Pour finir, je trouve que la pluridisciplinarité de l’ESD apporte un grande culture digitale.
Quels sont tes meilleurs souvenirs à l’ESD ?
Pour ma part, le Digikid a été un événement particulièrement marquant. L’objectif était d’organiser une journée pendant laquelle les enfants (de 7 à 12 ans) des partenaires entreprises, des tuteurs, etc allaient pouvoir découvrir le digital (VR, jeux, code…).
Ensuite, j’ai beaucoup apprécié la compétition Océan Bleu.
Et bien évidemment, l’ensemble des soirées avec la promo, la remise des diplômes… Je garde également un très bon souvenir de l’ensemble des intervenants !
As-tu un conseil à donner aux futurs étudiants de l’école ?
Je pense qu’il faut absolument se fixer un objectif à long terme sur ce que l’on “souhaite devenir”, et découper cet objectif en plusieurs petits que l’on va essayer d’atteindre au fur et à mesure. Et surtout ne rien lâcher jusqu’à ce que l’on arrive à l’atteindre, sauf si on change d’avis entre temps bien sûr…